Bolet fou


Voici quelques conseils pour essayer de cueillir vous-même vos cèpes !

Septembre, le mois sacré des champignons sauvages. Il y en a tellement que vous ne savez pas où chercher ! Alors pourquoi ne pas procéder étape par étape et se concentrer uniquement sur les cèpes ? Les cèpes sont faciles à repérer, leurs tubes recouvrent toute la partie inférieure du chapeau, et la plupart d’entre eux sont comestibles. Mais attention, il faut être sûr de soi, si vous n’êtes pas un champignon, vous ne mangerez jamais un champignon sans garantie absolue de sa comestibilité et sans avis d’expert. Politique de risque zéro, point final ! Mais en général, le risque est faible.

Alors qu’est-ce que l’automne nous fait quand il s’agit de cèpes ? Diversité, beauté, abondance et surtout, une garantie de cuisine forestière ! Pour les cèpes d’automne, mes choix sont assez simples: cèpes granuleux, cèpes, orange, épicéa (le plus abondant) et cèpes bruns, ainsi qu’une variété de cèpes bleus et un autre cèpe blanc neige plus rare (déshydraté). Il ne faut pas oublier bien sûr les cèpes qui muent plus tard, généralement un peu plus tôt que les autres, vers la mi-août. C’est de loin mon préféré frais et sec. Enfin, voici quelques idées pour tirer le meilleur parti de votre récolte de cèpes :

Lors de la collecte ou de l’achat de cèpes ou de cèpes, veillez à porter une attention particulière à la fermeté du tube sous le bouchon. Plus le tube est mou, moins le champignon est de qualité et plus il risque de provoquer des troubles digestifs (pas grave, mais pas très agréable…).

Dans le cas de beaux cèpes légèrement vieillis, il suffit de retirer soigneusement les tubes des chapeaux pour que, si les champignons sont exempts de larves, ils puissent être consommés frais ou séchés. Vous pouvez souvent augmenter votre récolte en ramassant des cèpes plus vieux, moins beaux et moins parfaits et en les mettant dans un déshydrateur. Lors de la cueillette, faites attention à séparer les beaux spécimens des spécimens peu attrayants, si les larves les contaminent, au moins elles ne pollueront pas les jeunes et beaux spécimens.

Aussi, si vous avez une bonne récolte de bolets, s’armer d’un déshydrateur maison pour pouvoir conserver ses recherches sur le long terme est un outil indispensable pour tout amateur de champignons qui se respecte. Je recommande fortement de les conserver dans des bocaux en verre. Ils garantissent une meilleure conservation et une meilleure saveur plus longtemps. Les champignons ainsi séchés dureront des années, mais gageons que vos placards seront vides à la fin de l’hiver…

Je vous souhaite un bel automne et une récolte fructueuse !

Olivier Galante, gourmand à La Belle au bois

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