Consommation de chocolat : vrai ou faux ?
Les Canadiens consomment en moyenne 4 kg de chocolat chaque année. Mais cette statistique prend également en compte les « faux » chocolats. Et vous, vous mangez du vrai ou du faux ?
Au Canada, la réglementation sur les aliments et drogues reconnaît quatre types de chocolat : noir, au lait, blanc et sucré. Chacun de ces noms est soumis à des règles de composition spécifiques. Aucun aliment ne doit contenir de matières grasses à l’exception du beurre de cacao. Par conséquent, seuls les produits répondant à ces critères peuvent être nommés « chocolat », ce qui exclut la plupart des tablettes de chocolat sur les tablettes des dépanneurs et de nombreux distributeurs automatiques.
Chocolat noir, cacao et amers
Aussi connu sous le nom de chocolat mi-amer ou mi-sucré, le chocolat noir est principalement fabriqué à partir d’ingrédients sucrés tels que le beurre, la liqueur de cacao ou la poudre de cacao et le sucre. Il peut contenir du sel, des arômes et des émulsifiants tels que la lécithine, à condition qu’il contienne au moins 35 % de solides de cacao. En général, plus la teneur en cacao est élevée, moins il y a de sucre dans le chocolat. On obtient alors un produit au goût prononcé, parfois avec une pointe d’amertume.
chocolat au lait
Le chocolat au lait partage la base du chocolat noir mais ajoute du lait en poudre. Il doit contenir au moins 25 % de solides de cacao et au moins 12 % de solides de lait. Généralement plus sucré que le chocolat noir, le chocolat au lait est également plus léger en raison de sa moindre teneur en cacao.
chocolat sucré
Le chocolat sucré contient au moins 30 % de solides de cacao et contient généralement moins de solides de lait que le précédent. Comme son nom l’indique, il est plus riche en sucre que le chocolat noir.
chocolat blanc
Le chocolat blanc doit contenir au moins 20 % de beurre de cacao, 14 % de solides du lait et 3,5 % de matières grasses du lait. L’absence de pâte de cacao explique sa couleur plutôt crémeuse que brune. Comme les autres types de chocolat, il peut être sucré avec des arômes et des émulsifiants ajoutés.
Collations au chocolat : ce n’est pas ça
Lorsque l’étiquette indique « bonbons » ou « bonbons au chocolat », ce n’est pas du chocolat, ni légalement ni pour la santé. Oui, ces snacks contiennent du beurre de cacao et de la masse de cacao, mais pas assez pour répondre aux normes légales. Aussi, ils cachent souvent d’autres graisses végétales comme l’huile de palme ou le beurre de karité, qui ne sont pas autorisés au nom du « vrai » chocolat.
graisse européenne
Dans l’UE, l’ajout de graisses végétales étrangères (MGV) au cacao est autorisé dans la limite de 5 % du produit fini depuis un décret adopté par le Parlement européen en 2003. Six corps gras d’origine tropicale sont apparentés et nommés : illipé, huile de palme, sal, karité, kodum gurgi et noyau de mangue. Bien que l’utilisation de ces graisses végétales soit strictement réglementée, la décision est loin de faire consensus. Cependant, veuillez noter que si vous consommez du chocolat en provenance d’Europe, la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao » doit figurer à côté du nom commercial et en caractères gras au moins aussi grands que le nom dans le même champ de vision que Ingrédient liste.
la source
Santé Canada, Règlement canadien sur les aliments et drogues, Partie 4 : Produits de cacao et de chocolat. documentation en ligne.
Conseil national de l’alimentation, Chocolat, Redefining Europe. documentation en ligne.
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