Lyon.Musée, cette étape lyonnaise où vous pourrez visiter le petit train unique de la Presqu’Île


traverser Antoine Sultani
Publié le 25/04/22 à 17:24 Actu Lyon Voir mon actualité Suivre ce média Luc Minaire est une véritable bible sur l’histoire de Lyon. Il est toujours vrai que le propriétaire du musée, embouteillage lyonnais bien connu de la Presqu’Île, laisse les touristes visiter le petit train à côté de son restaurant à la fin du service. (©AS/Actualités Lyon)

Le musée n’est pas comme les autres restaurants. D’abord, c’est du liège de Lyon. Un Lyonnais différent. Bouchon Lyonnais, après dégustation de votre repas, le propriétaire vous fera découvrir une traboule. Une traboule pas comme les autres…

tu dois partir Presqu’île de Lyon Manger au musée. Pour entrer, non pas par l’entrée principale, mais par une sorte de cour arrière, un passage qui sépare les deux cuisines de la salle à manger.

« La cuisine lyonnaise au temps du quinoa, c’est un peu dépaysant »

Nappes à carreaux rouges, chaises en bois, tables si rapprochées pour entendre les voisins parler et se joindre à la volée… « C’est cool de faire connaissance. Dans les restaurants, il faut être à un mètre l’un de l’autre. Rentrons boire canons ensemble quand on se connaît », a décrit le restaurateur Luc Minaire.

Le tout est de se sentir chez soi. Quand le patron vient, il a toujours les bons mots et des phrases douces.

« Un bon bouchon lyonnais ? ça doit être arbitraireLa cuisine lyonnaise est un peu exotique à l’époque du quinoa. C’est une cuisine à aimer. Le Bouchon Lyonnais était le délice de notre grand-mère. »

quand le musée s’appelait six hanches

Il s’assoit à côté des clients, leur montre le menu, leur parle d’histoire, d’anecdotes, de rebondissements… Il s’amuse beaucoup. Ce boulanger professionnel a une passion pour l’histoire, alors il partage. Le musée est célèbre pour ses délicieuses joues de porc et ses délicates saucisses briochées, mais surtout la visite de son petit train particulièrement singulier.

« Quand j’ai repris le musée en 2004, personne n’avait vu le tabloïd. De plus, les Lyonnais n’appellent pas ce restaurant un musée, ils l’appellent Six Hip. C’est tenu par trois sœurs Laverrière et seuls les hommes viennent ici. Ils sont plus comme les banquiers ou les clients de la Presqu’Île. »

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Presqu’île le seul petit train Renaissance

A la fin du dernier repas servi, Luc Minaire lève ses clients et finit leur café dans la Traboule voisine. Le seul petit train de la Presqu’Île qui date de la Renaissance. Les seules traboules de cette période se trouvent généralement dans le Vieux Lyon.

Luc Minaire invite les clients de son restaurant dans la cour de la Traboule pour leur raconter l’histoire de Lyon. (©AS/Actualités Lyon)

Il invite une dizaine de mécènes dans cette cour Renaissance et commence son récit sur l’histoire de Lyon. Il parle de la vie à Lyon en homme d’Etat, y ajoute un clin d’œil historique, s’amuse avec la bourgeoisie de la capitale gauloise.

Le petit train à côté de l’arrêt Lyon du musée est le seul de la Presqu’Ile qui date de la Renaissance. (©AS/Actualités Lyon)

« J’ai toutes sortes de clients, des radiodiffuseurs aux banquiers »

« J’ai ouvert une boulangerie à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or pendant dix ans. Je suis parti parce qu’ils achetaient des Porsche et des Ferrari, mais je préfère Maserati. Il n’y a que des riches, jamais des pauvres. Mon chapeau est une fête Les autres bouchons ne me parlent plus car ils parlent plus de chasse, de nature et de tradition. »

Luc Minaire n’a pas la langue dans sa poche, et le succès du musée est bien sûr dû au restaurateur et à l’authenticité de ses bouchons. « J’ai toutes sortes de clients, des radiodiffuseurs aux banquiers. Gauche, droite, centriste, tout… essayez d’éviter les idiots ».

« Ce serait trop pratique si tous les cons étaient parisiens »

Qu’est-ce qui ne va pas avec Luc Minaire ? « Ce serait trop pratique si tous les cons étaient parisiens. Les défauts sont partout. Comme le dit Colouch, « Les salauds de l’année prochaine sont arrivés »On l’a bien vu au moment de l’élection. »

Luc Minaire prépare des saucisses briochées pour le déjeuner du jeudi 21 avril. Ils sont prêts à passer au four. Stéphanois a glissé le dernier à la naissance :

« On est dans une société qui refuse de voir le passé. Les traditions sont là pour une raison. Les fêtes country ? On dit que c’est nul, on ne veut pas voir les gens de la campagne. avec eux pour vous protéger. »

Dégustez de délicieuses saucisses briochées, prenez un cours d’histoire à Lyon, admirez le magnifique petit train, et apprenez le sens de la vie. Il faut se rendre au 2, rue des Forces… Et, ne poussez pas la porte, elle est déjà ouverte.

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