Pizzas Buitoni : Nestlé s’excuse d’avoir offert des bons d’achat aux familles des victimes


Buitoni a-t-il contacté les parents d’enfants infectés par E. coli au cours des dernières semaines ? C’est selon l’un de leurs avocats qui a appris deux jours plus tard qu’environ 50 parents portaient plainte contre le pizzaiolo.Beaucoup souffrent d’insuffisance rénale liée à une contamination par E. coli, malgré le scandale, Bouytoni va fournir des bons d’achat à certaines familles pour « compenser » les « désagréments » Voix du Nord.

Me Richard Legrand a tendu la main à notre confrère, qui défend une vingtaine de familles dont les enfants ont contracté la bactérie, mais n’a pas encore formellement établi leur lien avec la consommation de la pizza Fraîch’Up de la marque. Les avocats ont jusqu’à présent condamné le « silence » de Bouytoni, expliquant que la famille qu’il défend était contactée « depuis trois ou quatre jours ». « C’est une blague », a-t-il réprimandé.

« Faut pas le faire »

Informations de contact L’entreprise BFM, Nestlé s’est excusé : « Cela n’aurait pas dû être fait. Nous exprimons nos plus sincères excuses à ce consommateur qui a pu être offensé en recevant ces bons. » Un porte-parole de Nestlé a également déclaré : « Pour que cela ne se reproduise plus. La situation ». Entre-temps, la société a déclaré avoir suivi des procédures pour le rappeler afin de « connaître la situation »: « Afin que la communication se passe bien, des questions spécifiques qui n’impliquaient pas le secret médical ont été demandées pour savoir ‘ce qui s’est passé' ».

« Ça m’a choqué, c’est honteux »

Moi, Richard Legrand, j’ai déploré le « manque de considération humiliant » des familles et douté des intentions de Bouytoni qui, selon lui, chercherait « des informations secrètes et personnelles ». Une mère, qui a déclaré que sa fille avait été hospitalisée pour une pyélonéphrite après une infection à E. coli, a déclaré avoir été contactée par une personne prétendant être une Buytoni qui s’est confiée à elle parce que sa « tête était ailleurs ». On lui a alors proposé « l’accès aux dossiers médicaux de sa fille », mais elle a refusé. « Le lendemain, j’ai reçu une lettre me donnant un bon m’excusant pour la gêne occasionnée. Cela m’a choquée et c’était honteux », a-t-elle déclaré dans un communiqué. Voix du Nord.

Dans l’e-mail d’enquête de notre collègue, il a reçu 20 euros. Estimant qu’il s’agit du « plus grand scandale de ces deux dernières décennies », a rappelé l’avocat, « une indemnisation ou une compensation financière ne compensera jamais la douleur de la famille ». Si l’enquête est toujours en cours aujourd’hui, Capital a affirmé début avril que des tests à l’usine le 17 mars auraient confirmé la présence d’E. coli, contrairement à ce qu’affirmait Nestlé. Le 13 avril, le siège de Nestlé et les usines de Caudry ont également été perquisitionnés.

Recevez chaque matin nos dernières actualités, L’essentiel de l’actualité de la capitale.

Write A Comment